Pourquoi le son compte autant que l’image dans vos vidéos internes

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Thomas Calikyan

Vidéaste professionnel et expert en création de contenu interne.

Lorsqu’on parle de production vidéo, l’image est souvent au cœur des préoccupations. On choisit une belle caméra, on soigne l’éclairage, on réfléchit aux décors. Pourtant, il y a un élément qui a un impact tout aussi déterminant sur la qualité perçue d’une vidéo : le son. Un son mal capté ou mal mixé peut littéralement ruiner l’expérience, même si les images sont superbes. Le son, c’est ce qui porte le message.
 
Si votre audience peine à comprendre ce qui est dit parce que le micro capte trop de réverbération ou de bruits ambiants, l’attention s’effondre. Le cerveau doit alors faire un effort supplémentaire pour déchiffrer les paroles, ce qui fatigue rapidement. À l’inverse, un son clair et bien équilibré fluidifie la compréhension et renforce la crédibilité du message.
Dans le cadre d’une vidéo de formation ou de communication interne, la clarté sonore est encore plus cruciale.
 
Vos collaborateurs n’ont pas forcément le temps ou l’envie de revoir une séquence plusieurs fois pour capter un mot ou une consigne qui passe mal. Si le son est propre dès la première écoute, le message passe sans effort, et donc sans perte de temps.

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Sources : casaneo.io

66% des marketeurs affirment que leurs vidéos sont plus performantes avec une voix off.

 

Un bon son repose sur plusieurs éléments techniques. D’abord, le choix du micro : les micros intégrés aux caméras ou aux smartphones sont rarement adaptés. Ils captent autant la voix que les bruits parasites environnants. Un micro-cravate ou un micro directionnel de qualité permet de focaliser la captation sur la voix, en réduisant les sons indésirables. Ensuite, il y a la gestion de l’acoustique. Une salle avec trop de résonance ou de bruit de fond est un piège classique. Il est donc important de choisir un lieu calme, ou de traiter l’espace avec des solutions simples comme des rideaux ou des panneaux acoustiques.
Enfin, il y a la phase de mixage, souvent négligée dans les vidéos réalisées en interne. Le mixage, c’est l’équilibrage des niveaux sonores, la correction des fréquences trop agressives, la réduction du bruit et parfois l’ajout d’une légère musique de fond pour donner de la chaleur sans masquer la voix. Ce travail invisible pour le spectateur est pourtant essentiel pour offrir une écoute confortable et professionnelle.
Faire appel à un vidéaste, c’est s’assurer que la qualité sonore est prise en compte dès la captation, et peaufinée ensuite au montage. Ce souci du détail sonore fait la différence entre une vidéo amateur, parfois pénible à suivre, et une vidéo professionnelle où le message passe avec clarté et fluidité.
En vidéo, on dit souvent qu’un mauvais son est bien plus dérangeant qu’une image imparfaite. C’est une réalité : l’audience peut tolérer une lumière un peu fade ou un cadrage approximatif, mais elle décroche rapidement si le son est mauvais. Prendre soin du son, c’est donc maximiser l’impact de vos vidéos, qu’il s’agisse de former, d’informer ou de mobiliser vos équipes.

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